Le rôle de l'arbitre de chaise au tennis

Comment devenir Arbitre de tennis : les échelons à gravir pour accéder au niveau international

Comment devenir arbitre de tennis ?

Au tennis, l’arbitre est facilement reconnaissable, car il trône sur une chaise. Pourtant, qui sait vraiment comment il est arrivé là ? Avoir le droit d’arbitrer des rencontres internationales de tennis n’est pas donné à tout le monde. Comme pour devenir arbitre de rugby, il faut gravir un à un les échelons nationaux pour avoir une chance que la Ligue vous recommande auprès des instances organisatrices de ces tournois.

C’est un long parcours qui n’a rien d’une ballade de santé. Il y a 3 échelons allant du niveau régional jusqu’au niveau international. Les meilleurs arbitres pourront officier dans des tournois ouverts aux paris sportifs. Ces derniers font souvent l’objet d’offres spéciales chez beaucoup d’opérateurs (voir les promotions de Betclic.fr). Faisons le point sur le chemin à parcourir pour devenir arbitre international de tennis.

Les différents arbitres au tennis

Ils sont au nombre de trois. L’arbitre de chaise est le chef d’orchestre de la partie. C’est lui qui décide si le point est valide ou pas. En cas de doute, il peut demande l’assistance de la technologie Hawk-Eye. Il est chargé de faire appliquer le « Code de Conduite ». Il doit faire en sorte que les joueurs, le public et les entraîneurs respectent les règles.

Le juge de ligne est en charge de vérifier si une balle a franchi la ligne ou non. Si elle est sortie, il l’annonce à haute voix. Il officie sous la direction de l’arbitre de chaise et ne peut donc pas prendre de décisions par lui-même.

Le juge-arbitre est chargé de chapeauter l’organisation de la partie. Il est en charge de vérifier le certificat médical des joueurs ainsi que leur identité. Son rôle principal est de faire appliquer le règlement de la fédération de tennis sous l’égide de laquelle est placé le tournoi. Il n’intervient pas sur le terrain sauf à la demande de l’arbitre de chaise. À la demande de ce dernier, il est le seul à pouvoir disqualifier un joueur.

Arbitre de chaise international au tennis

Comment devenir arbitre de chaise au tennis ?

Il faut gravir les échelons nationaux pour être placé sur une liste qui permettra, en fonction de ses notations, de postuler pour une place à l’international. Il y a trois échelons principaux : A1, A2 et A3

Premier niveau : l’arbitre A1

Le niveau A1 est ouvert aux jeunes à partir de 13 ans. Il faut être licencié en club. Une fois la qualification A1 acquise, il faut passer au niveau A2 dans l’année sous peine de voir sa qualification révoquée.

Avec un tel niveau, on ne peut arbitrer que des rencontres de 3ème série, c’est à dire de 30 à 15/1. Il peut exceptionnellement arbitrer un match de deuxième série au Championnat de France ou à l’occasion d’un Open organisé par le club où il a sa licence. Pour rappel, la deuxième série regroupe les joueurs classés de 15 à -15.

Pour valider son niveau A1, il faut avoir arbitré 5 parties sur chaise après avoir validé son initiation aux règles du jeu et de l’arbitrage. Cette dernière consiste en un test de 50 questions.

Deuxième niveau : l’arbitre A2

Un arbitre A2 peut officier dans n’importe quelle série ainsi qu’au Championnat de France par équipe. Il faut avoir arbitré de 10 parties minimum au niveau A1 et avoir eu des évaluations positives.

Pour décrocher le niveau A2, il faut avoir réussi un test concernant les règles du jeu, mais aussi les règlements administratifs du tennis. De plus, tous les deux ans, il faut faire un stage de perfectionnement où ses compétences sur la chaise seront évaluées.

Troisième niveau : l’arbitre A3

À ce niveau, l’arbitre peut officier dans n’importe quelle compétition estampillée FFT (Fédération Française de Tennis). Il pourra être proposé pour arbitrer des rencontres internationales et peut aussi être mandaté pour faire de la formation aux arbitres.

Pour obtenir le niveau A3, il faut justifier d’un niveau A2 depuis au moins 1 an. De plus, il est nécessaire d’avoir arbitré une vingtaine de parties entre des joueurs dont le niveau est supérieur à 0. De plus, il faut avoir obtenu de bonnes évaluations. Enfin, il faut que la candidature soit approuvée par la CRA (Commission Régionale d’Arbitrage) et par le président de la Ligue.

Julien Zerilli

Rédacteur sportif depuis 4 ans. J'aime raconter le football sous un angle épico-tactique. Chaque match est une bataille, chaque maillot est un étandard et chaque footballeur est un soldat. Vae Victis.

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