Le principe du Vendée Globe est simple : c’est une course autour du monde en bateau. Pour autant, l’épreuve a un règlement de plus de 30 pages, dont le but est principalement d’améliorer la survie des marins.
La course se déroule en solitaire sans escale et sans assistance. Seuls les IMOCA 60 peuvent y participer. Découvrez dans cet article les principales règles qui régissent le Vendée Globe.
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Le parcours du Vendée Globe
Le Vendée Globe consiste à faire le tour du monde d’ouest en est. Au départ des Sables-d’Olonne, les marins descendent vers le cap de Bonne Espérance. Ils traversent ensuite l’océan Indien jusqu’au cap Horn sans s’approcher de l’Antarctique. Enfin, ils remontent l’Atlantique jusqu’aux Sables-d’Olonne.
Il y a 4 « balises » importantes à respecter : laisser le cap de Bonne Espérance, le cap Leeuwin et le cap Horn à bâbord, puis l’Antarctique et sa ZEA à tribord.
La ZEA (Zone d’Exclusion Antarctique) est déterminée par la direction de course. En la contournant, les marins évitent les icebergs à la dérive.
Vendée Globe : une course pour les monocoques IMOCA
L’épreuve est réservée aux monocoques de la classe IMOCA 60. Ils mesurent ainsi 18,288 m et se caractérisent par le fait qu’ils fassent partie d’une « classe ouverte ».
Le règlement édicté par l’association qui gère les IMOCA stipule que tout ce qui n’est pas interdit est de facto autorisé. C’est la raison pour laquelle ces monocoques constituent un terrain d’expérimentation constante (apparition d’ailes profilées sur les coques notamment).
Pour éviter les accidents, les voiliers doivent répondre à des normes de sécurités drastiques, notamment en matière de stabilité. Ces évolutions ont eu comme point de départ la disparition tragique de Gerry Roufs lors du Vendée Globe 96-97.
Une épreuve en solitaire, sans assistance et sans escale
Le Vendée Globe a 3 caractéristiques majeures : c’est une course qui se dispute en solitaire, sans escale et sans assistance. Voici un résumé des règles que l’on trouve dans l’avis de course :
- En solitaire : interdiction d’avoir une autre personne à bord, sauf en cas d’urgence (repêchage d’un autre concurrent qui a chaviré). Lors de l’édition 2020-2021, Jean Le Cam a par exemple secouru Kevin Escoffier, qui a été ensuite récupéré par la Marine Nationale (voir les images).
- Sans escale : les débarquements sont interdits, sauf si l’on ne va pas plus loin que la limite de la plus haute marée. En cas d’avarie en début de course, le skipper a le droit de retourner aux Sables-d’Olonne et de repasser la ligne de départ, à condition de repartir moins de 10 jours après le départ officiel.
- Sans assistance : le marin doit faire lui-même toutes les réparations, en mer ou au mouillage. Son équipe n’a pas le droit de prendre en main l’ordinateur de bord ou de lui fournir un routage (interprétation des données météo, conseils quant au trajet à suivre).
Comment se qualifier pour le Vendée Globe ?
L’accès au Vendée Globe est à la fois fastidieux et onéreux. Seuls 30 marins peuvent participer à l’épreuve.
Premièrement, il faut obtenir le bateau et faire en sorte celui-ci soit aux normes de la course, ce qui a un coût très élevé.
Pour se qualifier, il faut avoir terminé l’une des courses Globe Series : Route du Rhum, Transat Jacques Vabre, The Transat…
Un parcours de qualification complémentaire de 2 000 miles est obligatoire dans certains cas particuliers. Par exemple si le skipper est qualifié via une course en solitaire qu’il a finie avec un bateau différent de celui engagé sur le Vendée Globe.
Si plus de 30 marins réussissent à valider leur inscription, ils seront départagés en fonction du nombre de miles nautiques parcourus sur les courses Globe Series.
Chaque skipper doit effectuer un dépôt de garantie de 20 000 € avant la course.